"depuis le début de mes recherches plastiques mon travail consiste à assembler différents matériaux ( carton, plaque de métal, grillage, résine). Il s'agit très souvent de constructions frontales, en rapport avec la notion d'espace et pouvant faire référence à des portes, murs, barrières... Notre environnement est clôturé, délimité, il faut passer sans cesse d'un espace à un autre... Pour rendre visible l'impalpable il faut représenter quelque chose.

J'ai donc choisi la résine en plaque assez fine associé au fil de fer et au métal ...l'aspect diaphane est très important dans ces sculptures, il lie les espaces plutôt qu'il ne les divise, délimite et unit en même temps: la sculpture est ouverte, elle laisse voir à travers ...

C'est le jeu entre ce qui se cache et ce qui est caché, entre présence et abscence." MG

"Actuellement mes sculptures sont réalisées en ciment et papier mâché. Je questionne la notion de limite et de frontières qu'elle soit naturelle ou artificielle. la frontière, séparation vue comme point de passage entre deux mondes, elle est ce passage de l'un à l'autre, intersection, elle est point de rencontre. elle engendre des comportements humains différents. Ces entre-deux deviennent des espaces d'échanges, de liens, de mouvements, de violence ... " MG

"La surface des murs m'interesse aussi avec leurs traces, leurs stigmates, ils portent en eux une mémoire.

Comme par exemple les murs d'une maison détruite où l'on voit encore des bouts de papiers peints, de la peinture, des murs tagués, des fenêtres murées ...

L'espace ainsi constitué de divisions tangibles ou virtuelles qui posent également des limites entre intérieur et extérieur, public et privé, urbanité et nature" MG